Vogue

WANTED. NOW

Ces classiques d'Isabel Marant figurent dans ma wish-list en seconde position après les bottes à franges de la  collection 2009 (mon choix s'est porté sur une paire couleur kaki), je veux aussi les escarpins rouges à noeuds, les Gava en raphia et les baskets compensées.

Ca s'appelle faire une fashion fixette aigüe.

Et ça ne se soigne pas.

En même temps, j'hésite à prendre en premier ces boots taupe qui vont absolument avec TOUT, ce qui serait raisonnable, mais comme justement je ne suis pas raisonnable, j'ai beaucoup de mal à raisonner.

En plus, j'ai la possibilité d'acheter une paire ce mois-ci et une paire le mois prochain car c'est mon anniversaire !!!.

Reste Noël pour une 3e paire ! On récapitule :

1. Bottes franges kaki (S/S 2009)

2. Escarpins à noeuds rouges (S/S 2010)

3. Escarpins Gava en raphia (S/S 2010)

4. Sneakers compensées (S/S ou A/W 2010)

Mais bon, les Gava sont des chaussures de demi-saison, peut-être que les sneakers seraient un achat plus judicieux à Noël ???

S'agissant de la collection A/W 2011, les cuissardes frangées sont géniales mais too much (risque aggravé d'hospitalisation d'office en institut psychiatrique).

La semaine dernière, je lisais un article dans un magazine de mode intitulé "Quelle sont vos fashion-limites ?".

J'ai failli répondre "Je n'ai aucune limite".

Mais tout bien réfléchi, il y a des limites.

En fait s'agissant des it-things, même lorsque l'objet n'est pas portable genre headband en plumes, je peux passer des heures entières à le porter chez moi tellement je l'ADORE.

C'est mon tempérament collectionneuse esthète. Je le voulais, je l'ai acheté, je le contemple, je me contemple avec, c'est jouissif. Du pur plaisir solitaire, de la masturbation fashionistique. La première limite, c'est donc ce que tu ne peux PAS porter dans la rue sous peine que des infirmiers en camion blanc viennent te chercher pour te mettre une camisole de force dans une chambre capitonnée.

La deuxième limite, c'est d'éviter de ressembler à une vieille Pocahontas : passé 40 ans, on se dit qu'on a peut-être encore dix ans pour porter des franges, à moins d'aller vivre dans une réserve indienne avec les squaws de plus de 50 ans. (voir comment Kate Moss va gérer le problème pendant la prochaine décennie. En attendant, elle vient de ressortir de son dressing ses Balmain noires à franges - j'en possède une paire...).

La troisième limite, c'est le FRIC, jusqu'à ce que je devienne milliardaire (bientôt), évidemment, tu as toujours ton mari qui te dit que t'es à bloc de découvert, qu'il faut changer le frigo, et ton banquier qui plafonne ta CB car elle n'a pas la bonne couleur (BLACK IS THE RIGHT COLOR) et pour l'instant tu ne peux pas faire de magie avec une EXCALIBUR sinon tu te téléportes à la Banque de France illico presto.

En fait la seule chose qui soit illimitée, c'est ma propre folie.

 

 

 

 

 

 

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